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Prendre le contrôle du dernier kilomètre : internaliser notre VRS
Au cas où cela vous aurait échappé, 2023 sera une grande année pour Intelcom dans l’espace technologique.
Oui, nous faisons la livraison du dernier kilomètre et nous sommes aussi une entreprise de logistique du transport. Mais au-delà de cela, nous sommes une entreprise technologique en forte croissance qui prend des mesures pour fournir à ses clients et aux consommateurs des solutions technologiques de pointe pour relever les défis logistiques les plus importants du secteur du transport.
En tête de liste de nos projets technos se trouve l’internalisation de notre système de routage des véhicules (VRS) qui garantit aux livreurs l’accès aux itinéraires les plus efficaces grâce au logiciel de routage le plus réactif et le plus intuitif qui soit.
Notre VRS optimise quotidiennement plus de 4000 routes à travers le Canada et des centaines de points de données sont utilisés pour établir les consignes de livraison que suivent les livreurs. Ce système constitue la dernière étape du processus de tri des colis et c’est aussi l’étape où plusieurs réalités géographiques et logistiques différentes peuvent avoir une incidence sur ce qui était précédemment la « meilleure route » à emprunter.
La solution universelle qui convient à toutes les régions du pays n’existe pas. Voilà pourquoi agilité et adaptabilité sont essentielles.
À quoi ressemble l’internalisation de notre VRS? Prendre le contrôle de la plateforme en tant que telle, l’héberger dans notre environnement et retravailler le code afin que nous puissions apporter des modifications progressives qui nous aideront à rester à la fine pointe de la technologie. Cela signifie également un renforcement des compétences à l’interne, où les employés possèdent désormais les connaissances nécessaires pour améliorer la technologie, et ce, rapidement!
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Les dessous du routage
Nous avons rencontré Jacques Forcier, directeur principal, Recherche et développement, pour parler de routage.
« Ce que j’aime évaluer, c’est l’analyse des causes fondamentales. Quand il y a un problème, nous attaquons-nous aux symptômes ou à la cause? Si nous nous concentrons sur les symptômes, le problème continuera de se reproduire. Nous devons plutôt faire nos devoirs, trouver la cause profonde du problème et nous y attaquer une fois pour toutes. C’est là-dessus que notre équipe porte son attention. »
En ce qui concerne le routage, trois piliers essentiels ont un impact sur l’optimisation : groupement, partitionnement et séquencement.
« Le sujet est très complexe », déclare M. Forcier. « Les plans d’eau, par exemple, ont un impact sur la distance à parcourir par le conducteur, mais la carte n’en tient pas compte. Notre cerveau d’humain nous dit ce qui est logique et ce qui ne l’est pas, mais du point de vue du traitement informatique, vous devez mettre en œuvre des règles pour optimiser le partitionnement. »
En d’autres mots, les ordinateurs ont besoin d’information, mais cette information n’existe pas dans la plupart des cas.
Voilà la source du problème.
La question que nous devons nous poser à ce moment-là est celle-ci : comment utiliser la technologie pour définir ces leviers d’optimisation?
Un coup d’œil sous le capot
Demandez à un mécanicien automobile comment améliorer les performances de votre véhicule et la première chose qu’il vous demandera de faire est de soulever le capot.
Jusqu’à récemment, le VRS d’Intelcom était soutenu par des fournisseurs de confiance. Jusqu’à présent, la relation entretenue avec eux a permis de faire évoluer avec succès la plateforme pour qu’elle corresponde à la vision novatrice d’Intelcom.
En 2023, le processus de prise en charge du VRS et de gestion de ce système à l’interne permettra à Intelcom d’avoir une plus grande souplesse ainsi que la capacité de tirer parti des compétences internes existantes.
Eric Marchand, vice-président, Technologies, précise : « Cela nous permettra d’être plus flexibles et plus proches des activités. Nous pourrons faire évoluer la plateforme en nous appropriant davantage notre capacité interne afin d’être plus agiles et plus rapides pour y apporter des améliorations progressives. »
« Nous allons d’abord soulever le capot, examiner le moteur et devenir les mécaniciens de notre propre véhicule », ajoute-t-il.
Pour continuer dans la métaphore, l’équipe commence à travailler sur le moteur et à trouver des moyens de rendre le système encore plus flexible. En employant un plus grand nombre d’ingénieurs à l’interne, Intelcom se donne l’avantage supplémentaire d’être axée plus que jamais sur la technologie.
Les avantages de la technologie internalisée
Pour les clients et les consommateurs, la liste des avantages associée à l’internalisation du VRS est sans fin. Nous aurons une plus grande capacité de nous adapter à la demande, nous pourrons mieux contrôler les risques et les atténuer, nous serons plus flexibles dans la prise en compte des variables changeantes comme la météo et la circulation dans l’optimisation des itinéraires, nous maximiserons la productivité des livreurs et plus encore.
Ces changements progressifs permettront à nos clients et à nos livreurs d’économiser de l’argent dans un secteur où l’efficacité est primordiale.
« Nous entretenons une relation avec des entreprises qui doivent faire de l’argent. Quelles que soient les améliorations que nous apportons, elles et nous devons tirer notre épingle du jeu. C’est un pilier de notre modèle d’affaires. Nous créons des itinéraires rentables pour Intelcom et pour nos entrepreneurs indépendants de livraison. Nous voulons que ces derniers fassent de l’argent et réinvestissent dans leurs parcs de véhicules. Nous devons donc optimiser les séquences de livraison et faire preuve d’agilité quotidiennement », précise Eric Marchand.
Tout évolue , les gens, les produits, etc. Nous aurons maintenant la capacité de planifier, d’évoluer et d’évaluer les impacts technologiques au fur et à mesure que les changements du secteur seront mis en lumière. Il n’y a que des avantages à l’internalisation.
Jacques Forcier
Directeur, Recherche et développement
Jacques Forcier
Directeur, Recherche et développement
Mettre à jour le contenu, pas le contenant
Eric Marchand explique ce à quoi les clients peuvent s’attendre : « De leur point de vue, nous devons leur montrer que nous réglons les problèmes qu’ils cernent rapidement et que nous optimisons les itinéraires. Les principaux problèmes seront résolus et les clients verront un changement dans les résultats. Précisons que, pour l’instant, c’est le contenu qui sera mis à jour et non le contenant. »
Pour ce qui est des consommateurs, Jacques Forcier affirme : « Ils auront une meilleure expérience et une plus grande visibilité sur les opérations, seront avisés plus tôt de l’existence de problèmes, obtiendront une meilleure rétroaction sur leur résolution et seront informés de manière proactive des changements et des retards. »
Chaque minute gagnée dans le secteur de la logistique du transport a un impact notable sur toutes les parties concernées et c’est la raison pour laquelle l’internalisation du VRS est une priorité absolue pour Intelcom.
« Les choses que nous rêvions de faire jadis sont aujourd’hui dans le domaine du possible. » Il conclut : « Nous sommes désormais maîtres de notre destin. »