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21 mars 2024

Les femmes en opérations: Gros plan sur les femmes au siège social d'Intelcom

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La Journée internationale des femmes 2024 met de l’avant le thème « Investir en faveur des femmes : Accélérer le rythme ». Cette année, nous sommes ravis de vous présenter une série soulignant le travail novateur de certaines des femmes incroyables qui aident à accélérer les progrès opérationnels de notre organisation. Chez Intelcom, nous sommes fiers d'avoir une équipe diversifiée et inclusive dans chaque facette de nos opérations pour nous pousser vers l'avant.

Dans ce deuxième volet, nous mettons en lumière certaines des femmes qui travaillent au siège social d'Intelcom. Lisez la suite pour en savoir plus sur ce que cela signifie d'être au coeur des opérations d'Intelcom et sur ce qu'impliquent ces rôles dans notre environnement corporatif. Cet article présente :

Doaa Elmasry, Directrice des plateformes opérationnelles et technologiques;
Tina Maria Abi-Aad, Spécialiste en amélioration continue; et
Nezha Sakouid , Analyste d'affaires, Opérations

Qu'est-ce qui vous a incité à poursuivre une carrière dans la technologie et la logistique ?

DOAA : « Je suis tombée sur ce chemin parce que je me connaissais. J'ai appris ce que j'aimais et ce pour quoi j'étais douée. Je voulais pouvoir passer beaucoup de temps à parler aux gens, à avoir des conversations, à les observer, à apprendre ce qu'ils font, à améliorer la méthodologie, puis à présenter cela à une équipe technique qui pourrait convertir le tout en un nouveau processus. C'est ainsi que tout a commencé. »

TINA MARIA : « J'ai fait mes études en génie industriel, et j'ai beaucoup appris sur la chaîne d'approvisionnement pendant celles-ci. Étant donné que les tendances du commerce électronique évoluent, le secteur de la logistique comporte de nombreux défis, et j'aime les défis. Ce secteur est en constante évolution et il faut être avant-gardiste pour survivre. C'est la combinaison de la technologie et de la logistique chez Intelcom qui m'a attiré dans l'entreprise. »

NEZHA : « J'ai décidé de devenir ingénieur industriel à l'âge de 15 ans. J'ai été inspirée par le travail de mon père dans l'industrie manufacturière, qui prenait des matières premières et les transformait en pièces fonctionnelles. J'ai commencé des études en génie industriel et terminé par une maîtrise spécialisée dans l'optimisation des systèmes. Ici, vous pouvez voir comment la technologie apporte un changement réel et tangible dans la vie des gens. La technologie et la logistique sont un mélange parfait de compétences matérielles et immatérielles, ce qui me permet d'être analytique tout en gérant une équipe. C'est la fusion de deux choses que j'aime vraiment. »

Avez-vous rencontré des difficultés en tant que femme en logistique et comment les avez-vous surmontées?

DOAA : « Lorsque j'ai commencé dans l'industrie dans une autre organisation, on m'a demandé lors d'un entretien si je me sentirais intimidée dans une salle pleine d'hommes. On m'a dit que j'étais trop douce et que je devais travailler sur cela. Mais cette qualité est précisément ce qui m'a permis de passer mon message plus facilement et de m’adresser à des salles pleines d'hommes. J'ai un penchant naturel pour l'écoute active, ce qui signifie une meilleure communication et une meilleure compréhension des enjeux, des problèmes et de leurs limites. Par conséquent, je leur donnais des solutions qui fonctionnaient pour eux. Je suis dans cette industrie depuis environ 12 ans maintenant, donc il s'est écoulé beaucoup de temps depuis que des questions comme celle-là ont été posées. »

TINA MARIA : « Je pense qu'il est normal de faire face à des défis en tant que femme dans ce domaine, d'autant plus qu'il est dominé par les hommes. J'ai parfois été confrontée à des stéréotypes ou à des préjugés. J'ai appris à les surmonter en essayant de m'armer de connaissances et d'apprentissage continu. J'essaie de mettre en valeur mes compétences et de laisser mon travail parler de lui-même. Je m'assure de montrer ma valeur à travers mon travail, de poser des questions et je m’assure d'avoir des alliés dans le milieu du travail, que ce soient des hommes ou des femmes. »

NEZHA : « J'ai travaillé en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique, qui ont tous des systèmes et des cultures très différents, mais j'ai toujours eu des difficultés en tant que femme. Je l'ai remarqué depuis l’école. Dans une classe de 70 personnes, nous étions cinq filles. Le plus grand défi, c’est qu’il était intimidant de prendre de la place, même s’il s’agissait d'un espace légitime. Comme il n'y avait pas de représentation féminine, je me sentais nerveuse. Lorsque vous voyez quelqu'un comme vous qui a déjà fait quelque chose, vous avez plus confiance en vous pour le faire vous-même. C'est un peu drôle parce que j'étais intimidée, mais en même temps, je suis ravie de donner l'exemple aux femmes et de leur montrer qu'elles peuvent le faire aussi! »

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Étant donné que les tendances du commerce électronique évoluent, le secteur de la logistique comporte de nombreux défis, et j'aime les défis. Ce secteur est en constante évolution et il faut être avant-gardiste pour survivre. C'est la combinaison de la technologie et de la logistique chez Intelcom qui m'a attiré dans l'entreprise.

Tina Maria Abi-Aad

Spécialiste en amélioration continue

Quel est le point fort de votre carrière chez Intelcom ?

DOAA : « Il y en a deux, je dirais, qui se démarquent de tout le reste. L'un d'entre eux a été le lancement du trieur automatisé à Mississauga. C'est le projet le plus difficile sur lequel j'ai travaillé. À l'heure actuelle, il n'est disponible qu'à Mississauga et à Anjou, mais il est prévu de l'introduire ailleurs dans notre réseau et dans d'autres stations qui sont au cœur de nos opérations middle-mile. Un autre point fort est une initiative que mon patron a soulevée. Nous nous concentrons sur le développement de la marque Intelcom, en particulier dans les universités, et sur le recrutement de nouveaux talents. L'une des choses que nous faisons est d'aller dans les universités et d’y donner des conférences ou d'organiser des ateliers. J'ai adoré ça! »

TINA MARIA : « L'un des points forts pour moi a été de créer un plan d’urgence pour la haute saison à la station où je travaillais afin de garantir que, quoi qu'il arrive, nous serions toujours en mesure de traiter le volume et de tenir les promesses faites aux clients et répondre à leurs attentes. J'ai mis en place un plan d'urgence pour que la station traite le même volume (ou un volume semblable) manuellement plutôt que de manière automatisée. C'était un succès!

NEZHA : « Parler au nom de mon équipe dans un article comme celui-ci est un grand moment pour moi! J’ai également représenté Intelcom lors d'une conférence à l'Université Concordia pour parler de la stabilité et de la durabilité de la chaîne d'approvisionnement. J'étais si fière de partager quelque chose d'aussi important pour moi. Mon kiosque était bondé d'étudiantes qui poursuivaient des études semblables aux miennes et qui cherchaient à parler de leurs projets, de leurs aspirations et de leurs objectifs de carrière. J'ajouterai que c'est un immense honneur de travailler pour une leader femme – c'est la première fois que je relève d'une autre femme! »

Avez-vous des conseils à partager aux femmes intéressées à occuper un rôle semblable au vôtre ?

DOAA : « Cela commence par se connaître soi-même, savoir qui l'on est, ce que l'on sait faire et ce que l'on aime vraiment faire. Exposez-vous à de nombreux rôles différents. J'aimerais vraiment voir plus de femmes dans l'industrie ! Plus de femmes au niveau de direction. Les femmes offrent des perspectives fascinantes sur les choses, et je pense qu'une pièce change lorsqu'une femme y est. L'ajout d'une femme à une équipe de direction ou à une réunion change la dynamique de la réunion, ainsi que les résultats. »

TINA MARIA : « Ne vous laissez pas intimider par l’idée que ce secteur est dominé par les hommes et qu'il n'y a pas de place pour les femmes - parce qu'il y en a! De plus, adoptez l’apprentissage continu car, comme j’ai mentionné, il y aura de nombreux défis et laisser votre travail parler de lui-même ne fera que vous aider à progresser dans votre carrière. Enfin, établissez des relations solides et des alliés au sein de votre organisation et de l'industrie. »

NEZHA : « La première chose, c'est la passion: soyez passionnées par ce que vous faites. Si vous aimez ce que vous faites, vous allez le faire quoi qu'il arrive. Investissez-vous dans ce que vous faites et priorisez votre carrière. Étudiez les bonnes choses. Consacrez votre temps et votre énergie à bâtir une carrière dont vous êtes fières. »